Est-il habituel de partager un devis avec son expert en sinistre ?
La vidéo de Ronny Sebag semble pertinente. Je pense qu'il est important de noter que la transmission d'un devis unique peut être perçue différemment selon les assureurs et les types de sinistres. Certains privilégieront une approche collaborative avec l'assuré, tandis que d'autres auront des procédures plus strictes concernant la sélection des prestataires.
Tout à fait d'accord avec cette analyse. En plus, il faut aussi prendre en compte le montant du sinistre. Pour des petits montants, ils sont souvent moins regardants et acceptent plus facilement le devis unique. Par contre, dès que ça chiffre un peu plus, ils vont systématiquement demander d'autres estimations, c'est du vécu ici !
Antoine, tu as raison de souligner cette logique de seuil. C'est implacable. Chez nous, on constate que pour les sinistres inférieurs à 1500€, disons, on a une marge de manœuvre bien plus grande pour accepter un devis unique. On se base beaucoup sur la confiance et sur l'historique du client, bien sûr. Par contre, dès qu'on dépasse ce montant, et surtout si on approche ou dépasse les 5000€, là, c'est systématiquement la demande de plusieurs devis, voire une contre-expertise si l'expert a des doutes sur la conformité du devis initial avec l'état des pertes réelles. On a des outils statistiques qui nous alertent sur les prix moyens pratiqués par type de réparation, et on est obligés de vérifier si le devis est dans les clous. Pas par méfiance systématique, mais parce qu'on a aussi une responsabilité envers l'ensemble de nos assurés : éviter les fraudes, même involontaires, ça permet de maintenir des primes raisonnables pour tout le monde. Et comme le disait Julie, le type de sinistre impacte aussi beaucoup. Un dégât des eaux, par exemple, c'est souvent plus simple à évaluer qu'un sinistre complexe sur une machine industrielle, où l'expertise va être beaucoup plus pointue et nécessiter des compétences spécifiques. Dans ce dernier cas, on va presque toujours demander plusieurs avis techniques, en plus des devis.
Ah, les joies des seuils de déclenchement... 😅 C'est marrant, ça me rappelle un peu les seuils de significativité en audit, où tout devient *beaucoup* plus important dès qu'on les franchit. Enfin bref. Pour revenir au sujet, c'est intéressant de voir comment ces seuils influencent la gestion des sinistres. Je pense que la clé, c'est la transparence avec l'assureur dès le départ. 🤔
C'est un peu comme quand on achète une voiture, non ? 😄 Sous un certain prix, on chipote moins sur les options, mais dès qu'on vise le haut de gamme, on examine tout au peigne fin ! En revenant à nos moutons, cette idée de partenariat avec l'assureur est pertinente. Une relation saine dès le départ, c'est toujours plus efficace.
Ok, si je récap’ vite fait, on a parlé de : * L'importance de la vidéo de Ronny Sebag sur les réflexes en cas de sinistre. * Le fait que l'approche peut varier selon les assurances et les types de sinistres. * L'influence du montant du sinistre sur le niveau de contrôle (seuils, etc.). * La nécessité d'être transparent avec son assureur dès le départ. 🤔 * L'idée que c'est un partenariat, en gros. 💪
Bonjour à tous, Je me demandais si c'était une pratique courante de transmettre directement un devis de réparation à son expert en sinistre. J'ai toujours procédé comme cela, mais un ami m'a dit que certains experts préféraient avoir plusieurs devis ou laisser le choix du réparateur. Votre expérience sur le sujet m'intéresse beaucoup, merci !
Hercule19 - le 02 Mars 2025